FERRAN SOLE SALA SUR LE TOIT DE L'EUROPE

 

Eloigné des terrains en début de saison suite à une blessure contractée durant la préparation estivale, Ferran SOLE SALA n'a pas mis beaucoup de temps à retrouver le haut, voire le très haut niveau. Convoqué dans le groupe des Hispanos par Jordi RIBEIRA pour prendre part à l'Euro 2018 en Croatie, El Pistolero s'est très rapidement imposé à son poste, au point d'être élu meilleur ailier droit du tournoi.

 

Comme si cela ne suffisait pas, le joueur toulousain termine cinquième meilleur buteur de la compétition, le premier de sa sélection. Une prouesse de taille et un premier titre international pour Ferran SOLE SALA, de retour dans la Ville Rose avec la ferme intention de réaliser une seconde partie de saison tout aussi réussie.

 

 

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Comment as-tu réagi lorsque tu as appris que tu t’envolais en Croatie avec l’équipe d’Espagne pour l’Euro 2018 ?

 

J’étais surpris mais aussi très heureux de faire partie de cette aventure. J’étais déjà dans le groupe lors des qualifications pour l’Euro, mais cette fois-ci c’était différent, c'était ma première grande compétition internationale. Je n’étais pas sûr d’être appelé par le coach car il y a beaucoup de bons joueurs en Espagne ! Je gardais quand même cela dans un coin de ma tête, je me rassurais en me disant que, lors de matchs avec l’équipe nationale, mes prestations étaient plutôt bonnes ! (rires)

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Quelles étaient tes attentes sur cette première expérience internationale ?

 

Évidemment, j’avais très envie de remporter la compétition mais j’étais conscient que ce ne serait pas une tâche aisée. Du coup, le premier objectif était d’atteindre les demi-finales car nous étions déjà dans une première poule relevée avec le Danemark et l’Allemagne. De mon côté, je voulais aider l’équipe du mieux que je pouvais sans me prendre la tête. A ce moment-là, je ne savais pas encore quel serait mon temps de jeu, me rendre disponible pour apporter à l’équipe était ma priorité.

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Comment as-tu vécu cet Euro 2018 en Croatie ?

 

Dès le début, c’était incroyable ! Vivre cette expérience avec son équipe nationale n'a rien à voir avec ce que l'on peut vivre en club. Les enjeux ne sont pas les mêmes, ce qui est normal. La ferveur autour de l'équipe nationale est différente, tout le monde rêve de voir son pays triompher dans ce genre de compétition. C’était vraiment intense ! D'un point de vue sportif, le coach a dès le départ partagé le temps de jeu des ailiers. J’ai donc pu rapidement montrer de quoi j’étais capable sur le terrain et ainsi faire mes preuves. Je ne pensais pas avoir autant de temps de jeu, j’étais vraiment content d’obtenir sa confiance et de pouvoir aider l’équipe de cette façon.

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Après avoir passé les phases de poules et atteint la demi-finale, vous faites tomber l’équipe de France jusqu’ici invaincue. Qu’est-ce qui a fait la différence selon toi ?

 

Je pense que c’est surtout notre état d’esprit qui a beaucoup joué lors de cette rencontre. Je ne sais pas du tout comment la France a préparé ce match ni comment ils se sentaient, mais de notre côté, nous avons donné tout ce que nous avions. Nous savions que ce match serait compliqué car la France, dans l’histoire de notre sport, fait partie des meilleures équipes, avec des individualités actuellement plus fortes que les nôtres. Nous avons joué comme si c’était notre dernier match en nous arrachant sur le terrain pour ne rien regretter. Nous avons montré notre point fort : être une équipe unie, soudée. A chaque fois qu’un de nous commettait une erreur, les coéquipiers étaient derrière. Pour moi, la rencontre s’est jouée principalement sur cet aspect.

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En finale, alors que vous êtes menés par la Suède au terme de la première période, vous inversez complètement la tendance lors de la deuxième mi-temps. Comment avez-vous fait pour reprendre le match en main et décrocher l’Euro 2018 ?

 

Dans les vestiaires à la mi-temps, nous avons beaucoup discuté entre nous et avec le coach. Il a pointé du doigt nos erreurs et les tirs faciles ratés. Même constat du côté de la défense où nous commettions des erreurs inhabituelles. Pour ne pas reproduire cela en seconde période, il nous a demandé de gagner en sérénité. Quand on arrive en finale, c'est la dernière étape avec la possibilité de voir ton équipe sacrée championne d'Europe. Tu es sous tension car les enjeux sont importants. Nous sommes retournés sur le terrain plus sereins et concentrés, en ajustant notre tactique. Nous avons changé notre système défensif en mettant plus de pression avec une 5/1. C’est à ce moment que le match a basculé.

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Alors, qu’est-ce que ça fait d'être Champion d'Europe pour la première fois ?

 

Pour mon premier titre en tant que professionnel, c’est incroyable ! J’avais déjà gagné un championnat d’Europe quand j’étais jeune avec les U20 mais, ce titre a vraiment une saveur toute particulière. C’est également la première consécration de l’Espagne lors d'un championnat de l’Euro après quatre finales perdues, c'est un titre que tout le monde attendait ! Nous avons fêté cela comme il se doit sur place, et nous avons continué une fois rentré à Madrid, toujours avec modération bien sûr ! (rires)

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Un dernier mot sur ton retour dans la Ville Rose et la reprise de la Lidl Starligue. Comment abordes-tu cette deuxième partie de saison ?

 

Je suis encore dans l’euphorie de la compétition mais j’ai très envie de reprendre le championnat et de repartir sur de bonnes bases pour la seconde partie de saison. Nous avons eu beaucoup de malchance avec les nombreux blessés. J’espère que tout le monde sera de retour à 100% et que tous les petits pépins physiques seront réglés le 10 Février pour aller à Saint-Raphaël en Coupe de France. Je pense que le FENIX peut prétendre à une meilleure place au classement au vue de la qualité du groupe au complet.

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